Qui suis-je ?
Je suis Cindy Bignalet-Trébuquet, Praticienne certifiée en hypnose, coaching Pnl et soins énergétiques Reiki.
A travers cet article, je souhaite partager avec vous, en toute honnêteté, les étapes de mon parcours et le rôle majeur de l’hypnose dans tout ce processus d’évolution.
Aujourd’hui, ma mission est d’accompagner les personnes sur le chemin du mieux-être. Je crois profondément au “mieux”, grâce à une vie équilibrée, réalignée, en harmonie avec ses besoins et ses valeurs.
Mais avant tout ça, j’ai connu comme beaucoup d’entre vous, des moments difficiles, des périodes troubles dans ma vie, tant personnellement que professionnellement. Alors, j’ai été aidée et accompagnée par des thérapeutes, et leurs pratiques m’ont reconnectées à qui je suis vraiment, à mon Moi profond.
De la souffrance à la prise de conscience
Grâce à un carcinome papillaire ou cancer de la thyroïde, diagnostiqué en avril 2012, j’ai pris une grande claque, qui m’a fait ouvrir les yeux, au sens propre du terme.
J’ai pris conscience que je nageais à contre-courant dans ma vie, m’épuisant, mourant à petit feu, dans un quotidien devenu malsain.
J’ai su prendre des décisions certes radicales, mais au combien nécessaires pour moi.
Ok très bien et après ? Il y avait forcément des raisons à tout cela, j’avais certainement moi-même une part de responsabilité ? Alors était-ce possible d’évoluer, de s’améliorer pour ne plus souffrir ?
Je me suis tout d’abord tournée vers de nombreux ouvrages en développement personnel, et celui qui m’a vraiment éveillé est un grand classique “Le pouvoir du moment présent” d’Eckhart Tolle. Un enseignement profond pour accéder à la paix intérieure, à la sérénité, par le simple fait de vivre au présent. Évident, diront certains, et bien pas tant que cela non. Nous ne sommes pas tous égaux en la matière.
Prenez mon cas, (ça tombe bien, je suis le sujet de ces quelques pages, enfin… pas que, vous verrez cela à la fin de cet article, si vous en poursuivez la lecture), j’étais :
Tellement dans le mental, parasitée par des pensées anticipatrices, que j’en oubliais mon corps, ma matière, ma respiration, j’étais la plupart du temps en apnée,
Tellement dans le “il faut, je dois”, (pour que la vie se déroule au mieux), que je m’enfermais dans une prison dorée, où tout était sous contrôle, pas de place à l’improvisation, à l’inattendu.
Revers de la médaille, dès qu’un grain de sable s’invitait dans le décor, mon château de carte s’écroulait et moi avec.
Tellement aussi dans le “ mais que vont penser les autres de moi ” ? ou “ les autres font mieux que moi ”, “ ont plus de valeur que moi ”… que je tournais en rond dans ma boucle infernale créée et nourrie par moi-même, à forte dose de croyances limitantes.
Résultat de tout cela : une basse estime de moi-même, donnant entre autres, le champ libre aux attaques de vampires (PN ou pervers narcissique en l’occurrence).
L’hypnose, une odyssée à l’intérieur de soi
L’hypnose c’est pour moi comme monter à bord du “ Nautilus ” et descendre encore et toujours plus profondément en moi. C’est vraiment l’image qui me vient, en vivant des expériences dans cet état modifié de conscience. Une introspection, tout en étant à la fois ici et ailleurs. Assez paradoxal et déroutant au commencement de ma pratique.
Puis, j’ai compris le principe de la dissociation : une partie de moi qui vit l’expérience, tandis que l’autre partie observe celle qui vit l’expérience. Fascinant et un peu effrayant aussi, avec ce sentiment de ne plus rien contrôler.
Comme le dit Bertrand Piccard dans son livre : Changer d’Altitude, “ le résultat naturel de cette expérience est l’émergence d’un observateur de soi-même.
Je pense que c’est là que l’hypnose prend tout son sens. Nous découvrons la faculté de nous dissocier pour interagir avec nous-mêmes et modifier certaines de nos sensations, de nos émotions, de nos comportements “.
Au fil de ma formation de Praticien en Hypnose Ericksonienne, j’ai réalisé qu’en fait j’étais déjà au quotidien dans un état de dissociation. Ma boucle de pensées anticipatrices et anxiogènes, me mettait en permanence dans un état hypnotique malgré moi, induit par mes idées dysfonctionnelles. Il me fallait en réalité me “déshypnotiser”.
J’aime beaucoup ce mot “déshypnotiser”, qui me laisse entrevoir l’espoir, que oui, il est possible d’aller reprogrammer son cerveau, en passant par l’inconscient.
Cette partie de moi, mon guide intérieur qui contient toutes mes ressources et mes solutions, des moments de mon existence que j’avais refoulés ou tout simplement oubliés. Sous le radar de la conscience, se forment les idées.
Cette odyssée dans les méandres de mon inconscient, s’est accompagnée de hauts et de bas. En effet, je suis passée par des phases hautes, où tout devient fluide et limpide en moi, par des phases plus sombres, pendant lesquelles j’avais l’impression que tout se mélangeait dans ma tête, laissant le doute et les craintes s’installer à nouveau. Puis, sont apparues des crises de guérison, ces moments où les symptômes reprennent de la force, pour ensuite disparaître comme par enchantement.
Aujourd’hui, ça va mieux, je sais désormais observer mes pensées, les accueillir avec bienveillance et parfois, malgré cela, quand le stress se manifeste en moi, je me mets en mouvement, Qi Gong, Do In, marche… pour éliminer le cortisol.
Sans oublier mon remède anti-stress “chabuleux”, caresser mon petit chat Tao, recueilli cet été à 3 mois.
Comme l’écrivent Véronique Aïache dans son ouvrage “ La Ronron Thérapie, ces chats qui nous guérissent ” et Jean-Yves Gauchet, vétérinaire, dans la préface :
“ le ronronnement, ces vibrations sonores, émises à de très basses fréquences (entre 25 et 50 Hertz), déclenchent chez l’homme des pics de sécrétions d’hormones, comme l’endorphine et la sérotonine, entraînant relaxation et bonne humeur. Il est également un puissant antistress, un régulateur de
la tension artérielle, un booster des défenses immunitaires et un soutien psychomoteur “.
De plus, des chercheurs ont remarqué la grande similitude entre nos comportements respectifs, notamment dans les cycles sommeil/veille et dans les neuromédiateurs qui commandent les émotions.
Quel lien entre le chat et l’hypnose ?
“ L’écoute d’un ronronnement chemine à travers le circuit hippocampe/amygdale et comme la Madeleine de Proust, il nous transporte dans le pays des souvenirs.
Dans l’hypothèse ou le souvenir/émotion déclenché par l’écoute du ronron, entraînerait la production de sérotonine, il pourrait ainsi induire une phase de pré sommeil lent ” .
Au delà du fait que le ronron du chat, à l’instar de l’état d’hypnose, ait un effet sur nos neurotransmetteurs et hormones (sérotonine et endorphine), l’état modifié de conscience semble avoir un effet direct sur le comportement du petit félin.
C’est ce que j’observe lors de séances d’auto-hypnose chez moi, avec les écouteurs dans les oreilles. Dès que je commence à rentrer dans un état de transe même légère, mon chat Tao arrive de je ne sais où, saute sur le canapé et s’allonge derrière ma tête, sur le haut du canapé replié lui servant de banquette.
La première fois, je me suis dit que ce devait être un hasard. Puis une deuxième, et une troisième fois. Là, je commence à penser réellement, qu’il ressent mon état.
Mais alors, serait-il réceptif à l’hypnose lui aussi ?
Je n’aurai certainement pas la réponse à mes questions, mais force est de constater qu’il se passe bien quelque chose de magique et mystique… et que je ne suis pas la seule à l’avoir constaté.
C’est à la suite de recherches sur le sujet, que je suis tombée sur un article de
Marie Lisel (Hypno) relatant cet étrange comportement, chez des Hypno-thérapeutes en séances et également chez des personnes pratiquant l’auto-hypnose. Elles se rejoignent toutes sur le même constat, dès que l’état d’hypnose s’installe, leur chat peut devenir dingue, sauter partout, griffer la porte jusqu’à ce qu’on lui ouvre, pour s’approcher du client en état de transe, monter sur ses genoux ou rester couché contre ses pieds.
Au travers de mon expérience et de ces nombreux témoignages, je pense que le chat, grâce à ses capacités extra-sensorielles, est capable de capter nos fréquences vibratoires. J’ai l’intime conviction que son instinct le pousse à venir profiter de la séance à travers nous, certainement pour se recharger en énergie positive, lui qui absorbe au quotidien les ondes négatives autour de nous.
Les neurosciences nous en apprendront peut-être plus dans quelques années.
Le chat comme l’hypnose garde une part de mystère.
Je terminerai cet article sur l’hypnose, par les mots de Jonathan Livingston le Goéland dans l’ouvrage de
Richard Bach :
“ Pauvre Fletcher, ne te fies pas à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes. Regarde avec ton esprit, découvre ce dont d’ores et déjà tu as la conviction et tu trouveras la voie de l’envol…”
Article rédigé dans le cadre de ma certification « Maître Praticien en Hypnose ».
Sources :
- “ Le Pouvoir du moment présent “ d’Eckhart Tolle
- Mes notes de formation
- “ Changer d’Altitude ” de Bertrand Piccard
- “ La Ronron Thérapie ” de Véronique Aïache avec préface de Jean-Yves Gauchet, vétérinaire
- l’article “ Les chats et l’hypnose ” de Marie Lisel
- “ Jonathan Livingston le Goéland “ de Richard Bach